Loin du modernisme, plus près du ciel
Souvent, les soirées d'été sont éclairées de fantastiques éclairs et le roulement du tonnerre gronde. La pluie qui s'abat sur le toit de tôle est une musique que l'on écoute avec ravissement, dans la lumière douce que procurent les bougies (Autrefois seule source d'éclairage), en ajoutant une bûche dans le fourneau.
Des amis en mal de nature sont venus pour quelques jours ou quelques heures. On retrouve le goût de la cuisine au feu de bois, du temps perdu à ne rien faire, des gestes essentiels, de l'amitié.
Les enfants que la pluie empêchent de sortir, trouvent refuge à l'étage, séparés des adultes par un simple plancher de bois, ils s'inventent un monde à eux dans les jeux qu'ils improvisent, dans les livres qu'ils trouvent dans la chambre d'amis.
Dans la cuisine, les parents eux aussi jouent, aux cartes à d'autres jeux de société. On parle ou bien l'on s'isole dans la chaleur du salon pour finir ce livre que l'on avait commencé il y a si longtemps.
Ici, loin du stress des villes, on trouve enfin le temps de se rencontrer soi-même.